La nuit sacrée – Taher ben jelloun. (Review by Ghassèn)
Le malheur s’était penché sur moi comme l’aile d’un rapace
qui frôle sa proie.
"J'
Avec La nuit sacrée Ben Jalloun, nous livre le deuxième épisode de l’enfant de sable.
Ce n'est plus Ahmed, mais Zahra, désormais une veille dame, qui prend la parole et nous conte sa version des évènements.
Cette enfant à l'identité trouble, masquée par la volonté d'un père qui se sentait diminué et humilié, parce qu'il n'avait pas eu de fils s’enfuit vers l’oublie quand survient la mort de son père.
La nuit de sa mort, ne la libère en la reconnaissant comme femme. Elle a fait depuis le douloureux apprentissage de la vie, bravant l’incompréhension d’une société rigide et le mépris de ses sœurs.
Taher ben jalloun dont les qualités d’écriture ne sont plus à démontrer, nous offre un superbe conte arabe. C'est un véritable plaisir de déguster ces phrases poétique.
Entre réalité et imagination la nuit sacrée est une œuvre d’art qui a bien mérité le prix Goncourt.
"J'avais passé mon adolescence à repousser de toute ma force le désir. J'étais piégée mais je tirais de cette situation assez de bénéfice. J'avais fini par ne plus penser au désir. Je n'y avais pas droit. Je me contentais de mes rêves délirants, peuplés de phallus, de corps d'éphèbes et de banquets vulgaires."
Ce n'est plus Ahmed, mais Zahra, désormais une veille dame, qui prend la parole et nous conte sa version des évènements.
Cette enfant à l'identité trouble, masquée par la volonté d'un père qui se sentait diminué et humilié, parce qu'il n'avait pas eu de fils s’enfuit vers l’oublie quand survient la mort de son père.
La nuit de sa mort, ne la libère en la reconnaissant comme femme. Elle a fait depuis le douloureux apprentissage de la vie, bravant l’incompréhension d’une société rigide et le mépris de ses sœurs.
Taher ben jalloun dont les qualités d’écriture ne sont plus à démontrer, nous offre un superbe conte arabe. C'est un véritable plaisir de déguster ces phrases poétique.
Entre réalité et imagination la nuit sacrée est une œuvre d’art qui a bien mérité le prix Goncourt.
"J'avais passé mon adolescence à repousser de toute ma force le désir. J'étais piégée mais je tirais de cette situation assez de bénéfice. J'avais fini par ne plus penser au désir. Je n'y avais pas droit. Je me contentais de mes rêves délirants, peuplés de phallus, de corps d'éphèbes et de banquets vulgaires."
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