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"Vous voulez connaître une société ? faites parler ses prostituées ! Vous découvrez tout sur les gens, sur leur culture, leurs coutumes, leurs préjugés, leurs croyances"

Date de parution:  06 avril 2016
Editeur    :   Grasset
Collection:  Litterature Francaise
Nombre de pages: 208








Quatrième de couverture :

Ce roman vrai, puissant à couper le souffle, fait alterner le destin parallèle de deux gamines extraordinairement belles, séparées à l’âge de douze ans, et les témoignages d’outre-tombe de prostituées assassinées, pendues, lapidées en Iran.
Leurs voix authentiques, parfois crues et teintées d’humour noir, surprennent, choquent, bousculent préjugés et émotions, bouleversent. Ces femmes sont si vivantes qu’elles resteront à jamais dans notre mémoire.
À travers ce voyage au bout de l’enfer des mollahs, on comprend le non-dit de la folie islamiste : la haine de la chair, du corps féminin et du plaisir. L’obsession mâle de la sexualité et la tartufferie de ceux qui célèbrent la mort en criant « Allah Akbar ! » pour mieux lui imputer leurs crimes.
Ici, la frontière entre la réalité et la fiction est aussi fine qu’un cheveu de femme.

Avis : 

     J’ai découvert ce livre grâce à mon émission favorite la grande librairie présentée par  François Busneet j’ai donc décidé de lire cet ouvrage dont le titre me paraissait non seulement provocateur mais aussi intriguant. L’auteur  polyglotte Chahdortt Djavann a commencé à apprendre le français à l’âge de vingt-sept ans et c’est ce qui m’a encore encouragé à lire ce roman.

L'intrigue tourne essentiellement autour de deux amies d'enfance que le destin va séparer pour finalement leur donner une fin pas si différente l'une de l'autre parce que selon l’auteure si tu es une femme née en Iran il y a des fortes chances que tu finisses prostituée.
Chahdortt Djavann donne la parole à des prostituées, qui avant de le devenir, étaient pleines de rêves et d’illusion. Ces témoignages d’outre-tombe sont violents et dérangeants.

Par un langage quasi-familier, l’auteure  ne critique pas l’Islam- comme certains le pensent- mais l’Iran machiste où les femmes ne valent rien si elles ne sont plus vierges. Quoi qu’elles fassent, elles finiront toujours par vendre leurs corps.

Si je dois reprocher quelque chose à l’auteure ce sera l’excès de l’utiliser d’un vocabulaire grossier que je juge des fois d’inutile.

En guise de conclusion, je dirait que les putes voilées n’iront jamais au paradis est une lecture que j’ai aimée mais sans plus, si l’auteure avait écrit dans un registre courant, cela aurait été mieux.

Note : 3.5/5




quelques extraits : 

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                                                                                                                                 Ghassèn.


    


 La rentrée littéraire est toujours une occasion pour découvrir les dernières Å“uvres de grands auteurs de la littérature française. Mais ce grand événement offre à tous les passionnés de lecture de découvrir de nouveaux talents.

    Cette année, plus de 560 romans disputeront une place dans les étagères de nos bibliothèques. 


Pour cette occasion, j’ai choisi  livres à lire tout au long de ce premier trimestre :

Premier livre :

 Riquet à la houppe -Amélie Nothomb (198 pages)

Paru le 17 août 2016
Editeur : Albin Michel

 
 « L'art a une tendance naturelle à privilégier l'extraordinaire. »
Amélie Nothomb

pourquoi ce  choix: parce que Une rentrée littéraire ne serait plus une rentrée digne de ce nom sans un nouveau roman d’Amélie Nothomb.

video : Amélie Nomthomb parle de son livre (Cliquez ici)
 

 

 

 

Deuxième livre :


Ecoutez nos défaites -Laurent Gaudé (288 pages)
Editeur : actes sud
Paru le 17 août 2016 Roman

    «Un agent des services de renseignements français gagné par une grande lassitude est chargé de retrouver à Beyrouth un ancien membre des commandos d'élite américains soupçonné de divers trafics. Il croise le chemin d'une archéologue irakienne qui tente de sauver les trésors des musées des villes bombardées. Les lointaines épopées de héros du passé scandent leurs parcours – le général Grant écrasant les Confédérés, Hannibal marchant sur Rome, Hailé Sélassié se dressant contre l’envahisseur fasciste... Un roman inquiet et mélancolique qui constate l'inanité de toute conquête et proclame que seules l’humanité et la beauté valent la peine qu'on meure pour elles.»

Pourquoi ce choix : Parce que c’est un livre sur le temps, quatre époques qui s’entremêlent et construisent le récit : la guerre entre Hannibal et Rome, la guerre de Sécession, la deuxième guerre italo-éthiopienne et enfin l’époque contemporaine. 

Video : Laurent Gaudé parle de son livre (Cliquez ici)







Troisième livre :

Tropique de la violence – Nathacha Appanah
 Paru le 25 aout 2016
Editeur : Gallimard

«Ne t’endors pas, ne te repose pas, ne ferme pas les yeux, ce n’est pas terminé. Ils te cherchent. Tu entends ce bruit, on dirait le roulement des barriques vides, on dirait le tonnerre en janvier mais tu te trompes si tu crois que c’est ça. Écoute mon pays qui gronde, écoute la colère qui rampe et qui rappe jusqu’à nous. Tu entends cette musique, tu sens la braise contre ton visage balafré? Ils viennent pour toi.» 

Tropique de la violence est une plongée dans l’enfer d’une jeunesse livrée à elle-même sur l’île française de Mayotte, dans l’océan Indien. Dans ce pays magnifique, sauvage et au bord du chaos, cinq destins vont se croiser et nous révéler la violence de leur quotidien.


pourquoi ce choix : Parce que d’abord je n’ai entendu que de bien à propos ce livre et parce que François Busnel le recommande.


Vidéo : Nathécha Appanah parle de son livre (Cliquez ici)



Quatrième livre :


 Beaux Rivages -Nina Bouraoui 

Editeur : Lattes

Paru le 24 août 2016  

 

« C’est une histoire simple, universelle. Après huit ans d’amour, Adrian quitte A. pour une autre femme : Beaux rivages est la radiographie de cette séparation.Quels que soient notre âge, notre sexe, notre origine sociale, nous sommes tous égaux devant un grand chagrin d’amour.Les larmes rassemblent davantage que les baisers.J’ai écrit Beaux rivages pour tous les quittés du monde. Pour ceux qui ont perdu la foi en perdant leur bonheur. Pour ceux qui pensent qu’ils ne sauront plus vivre sans l’autre et qu’ils ne sauront plus aimer. Pour comprendre pourquoi une rupture nous laisse si désarmés. Et pour rappeler que l’amour triomphera toujours. 

 Pourquoi ce choix : parce que Nina Bouraoui est un écrivain que j’ai tant voulu découvrir et je pense que c’est l’occasion de me plonger dans son univers et découvrir son style d’écriture.



 


Quelques incontournables de cette rentrée littéraire :

Petit pays – Gaël FAYE  (Prix du roman Fnac )
« Un récit magnifique, tendre, poétique et plein d'humour sur le quotidien heureux d'un enfant franco-rwandais et de ses amis au Burundi. À lire absolument» Fnac
Babylone -Yasmina Reza.
«Avec Babylone, elle trouve enfin l'équilibre parfait entre angoisse macabre et défouloir satirique, qui correspond à son projet de nettoyage radical.» Frédéric Beigbeder
L’autre qu’on adorait de Catherine Cusset
«Si L'Autre qu'on adorait, le roman (...) qu'elle consacre à cet ami perdu est si beau, c'est parce qu'il est le plus «tenu» des chants d'amour et des tombeaux mêlés.» Olivier Mony

Les indispensables de Télérama ( 1 / 2 )




Paperback, Collins Classics, 356 pages
Published January 4th 2010 by Harper Press 
(First published 1847) 
Summary: " Set on the bleak moors of Yorkshire, Lockwood is forced to seek shelter at Wuthering Heights, the home of his new landlord, Heathcliff. The intense and wildly passionate Heathcliff tells the story of his life, his all-consuming love for Catherine Earnshaw and the doomed outcome of that relationship, leading to his revenge"


“Be with me always - take any form - drive me mad! only do not leave me in this abyss, where I cannot find you! Oh, God! it is unutterable! I can not live without my life! I can not live without my soul!” 

Wurthering Heights is considered one of the most unique gothic novels. It is valid, sincere, and poetic. The novel examines the themes of fear, jealousy, anger and hate- It is thereby not a love story. Emily Bronte wants to show us through this prose fiction the tragic experience of life and not a mere imitation of what's real; we live in a world of constant conflicts. 

Reading this book was an irritating experience for me. I hated all characters, especially Joseph with his old Yorkshire dialect, but even the narrator Nelly Dean. However I did like the second part of the book, in which we are introduced to the little Cathy; her thoughts, insecurities, obsessions, and sufferings.

Do not read this book if you're depressed or sad. Don't say I didn't warn you.
rate on goodreads :
★★★★☆


“D'avoir reçu les clés pour comprendre la honte ne donne pas le pouvoir de l'effacer.



Résumé : «J’ai voulu l’oublier cette fille. L’oublier vraiment, c’est-à-dire ne plus avoir envie d’écrire sur elle. Ne plus penser
que je dois écrire sur elle, son désir, sa folie, son idiotie et son orgueil, sa faim et son sang tari. Je n’y suis jamais parvenue.»
Dans Mémoire de fille, Annie Ernaux replonge dans l’été 1958, celui de sa première nuit avec un homme, à la colonie de S dans l’Orne. Nuit dont l'onde de choc s’est propagée violemment dans son corps et sur son existence durant deux années.
S’appuyant sur des images indélébiles de sa mémoire, des photos et des lettres écrites à ses amies, elle interroge cette fille qu’elle a été dans un va-et-vient  implacable entre hier et aujourd’hui. 





Avis : j’ai découvert ce livre grâce à Ina de la chaine Solangeteparle (Cliquez ici pour regarder la vidéo).
C’est un très bon roman, rapide et agréable à lire. Cette histoire pertinente est bien écrite,
on est  immergé dans les années 50 pour mieux saisir la misère sociale, culturelle et sexuelle de la France dix ans avant mai 68.

L’écrivain nous fait partager sa souffrance et sa dépression suite à la perte de sa virginité. La lecture de ce roman nous dévoile l’impact de ces deux années (58-60) sur la psychologie de l’auteur.
Si je dois retenir quelque chose de cette lecture ce sera «  Il faut pouvoir accepter le passé et nos sottises pour pouvoir avancer dans la vie, parce que ce n’est que grâce qu’on est ce qu’on est aujourd’hui.

 

"Je ne construis pas un personnage de fiction, je déconstruis la fille que j'étais" 
                                                                                                Annie Ernaux.
 
 
Note :   ★★★★☆